top of page

Et si ceux qu'on croit fragiles étaient ceux qui nous guérissaient ?


ree


Il y a parfois des personnes que l'on croise " par hasard" ou plutôt je devrais dire, que la vie met sur notre chemin et qui sans le vouloir, nous bouleversent.

Elles ne sont ni médecins, ni thérapeutes, ni "sauveurs". Elles sont souvent en train de lutter, de survivre, de porter des douleurs qu'on aurait à peine la force de regarder en face. Et pourtant, c'est grâce à elles que quelque chose en nous renaît.

Dans "Messages de vie", Bernie Siegel raconte l'histoire d'une étudiante en médecine qui redoutait son stage à l'hôpital. Elle avait peur de ne pas être à la hauteur, peur de souffrir face à la maladie, peur d'être impuissante. Et pourtant... ce qu'elle a vécu là-bas a tout changé. Elle s'est ouverte, elle a partagé. Elle a mangé avec ses patients, écouté leurs histoires, échangé avec leurs familles. Et au fil des jours, elle a découvert qu'elle n'avait pas besoin de tout savoir pour aider. Sa présence suffisait. Son attention. Sa tendresse.


Elle a compris que dans ce lien, elle apprenait plus que dans tous ses livres...ses cours... elle vivait ! Et ses patients, en lui confiant leurs peurs et leurs silences, la formaient, la transformaient. vc

le Dr Bernie Siegle conclut : " Cette femme a découvert le secret que je voudrais transmettre à tous les étudiants en médecine : en se refermant on meurt; en partageant la souffrance des patients, on commence à vivre. Laissez les malades vous guérir et vous former."


Ce message ne s'adresse pas qu'aux soignants. Il nous parle à tous. Combien de fois, face à la souffrance des autres, nous nous fermons ? Par peur, par impuissance, par maladresse aussi. Et si c'était justement en ouvrant notre coeur que nous pouvions grandir ? Et si c'était dans le regard de quelqu'un qui souffre qu'on pouvait vraiment entrevoir ce que c'est vraiment vivre ?


Ceux que la vie a fragilisés sont parfois les plus grands maîtres. Ils ne donnent pas de leçons. Ils vivent. Et leur façon de vivre, malgré tout, avec tout, devient une réponse à nos propres doutes. ce que cette étudiante a appris auprès de ses patients, ce que certains ont compris à travers le combat d'une personne suivie sur les réseaux, ou dans le silence d'un proche malade. Il n'y a pas de petites leçons de vie.

Chaque instant partagé peut contenir un message, une guérison, une transformation.

Et si aujourd'hui, on choisissait de ne plus détourner les yeux ? De ne plus croire que l'autre est juste " à plaindre", mais qu'il est peut-être à sa manière, un messager pour notre propre chemin.


Je voudrais pour cet article rendre hommage à F. car elle m'a fait comprendre ce que signifait cette phrase qui s'est longtemps retrouvé devant mes yeux " Le seul échec, c'est de ne pas vivre tant qu'on est vivant " Bernie Siegel.



Commentaires


bottom of page