Sommes-nous en mouvement ou immobiles ? Une illusion que nous vivons tous...
- Sarah Epiphany
- il y a 6 jours
- 2 min de lecture

Il nous est tous arrivé, un jour, de vivre cette étrange sensation : assis dans un train à l’arrêt, un second train est collé au nôtre, et soudain, quelque chose bouge. Mais quoi ? Est-ce que c'est nous qui partons ? Ou est-ce que c'est l’autre train ? Pendant quelques secondes, notre cerveau hésite. Ce que nous voyons ne suffit pas pour déterminer QUI se déplace vraiment.
Cette expérience familière illustre un phénomène que Galilée avait déjà . À son époque, il n’y avait pas encore de trains, mais il utilisait les bateaux pour expliquer cette idée de mouvement relatif. Il disait, en gros : « Si vous êtes à bord d’un navire qui avance à vitesse constante et que vous lâchez une pièce, elle retombera droit sur votre pied, comme si vous étiez sur la terre ferme. »
Pourquoi ? Parce qu' à l’intérieur du bateau, tout semble immobile : TOI, la pièce, l’air… Tout se déplace à la même vitesse. De ton point de vue, c’est donc l’eau qui semble glisser sous le bateau, alors que toi, tu es simplement "posé" sur elle. Le mouvement devient invisible car il est partagé par tout ce qui t'entoure.
Mais il existe un cas où ce sentiment d’immobilité disparaît : lorsque le mouvement change. Si le bateau accélère, ralentit, tangue ou tourne, alors tu ressens un décalage, une force, un déséquilibre. Même les yeux fermés, ton corps "sait" qu’il se passe quelque chose. C’est ce qu’on appelle un mouvement accéléré et c’est la clé pour sentir qu’on bouge réellement, sans avoir besoin de regarder à l’extérieur.
En gros
Si tout autour de toi se déplace à la même vitesse que toi, tu ne sentiras rien : c’est le mouvement constant.
Si quelque chose change (vitesse, direction), alors tu vas le ressentir physiquement : c’est le mouvement accéléré.
Ce principe est l’un des fondements de la physique moderne, et pourtant… il se vit au quotidien, sans aucune équation ni aucun calcul. Il suffit d’un train, d’un bateau… ou parfois même d’une simple pièce qui tombe.
« Là où mes yeux ne voient rien, mon âme devine le chemin. »
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